Portrait d'un libre penseur

Portrait d'un libre penseur

Depuis tout petit, il sait reconnaître ce qui est bon pour lui — et surtout ce qui ne l'est pas.

À trois ans, devant une école maternelle bien trop étroite pour son esprit curieux, il prend déjà sa première grande décision : la liberté d'abord. Tandis que les adultes s'affolent, lui rentre triomphalement à la maison, sûr d'avoir accompli un exploit. C'était vrai. Il venait de montrer, dès son premier jour de "vie en société", qu'il serait de ceux qui choisissent leur chemin, même s'il faut parfois l'inventer.

Les années n'ont rien changé à cette force intérieure.

Ni les tempêtes de la santé, ni les murs froids des hôpitaux, ni les règlements absurdes n'ont su éteindre ce feu.

Quand l'injustice ou l'absurde frappe, il ne se plaint pas ; il agit.

Quand le poids devient trop lourd, il ne subit pas ; il trace sa route, quitte à laisser derrière lui une valise et une trousse de toilette.

Son indépendance n'est pas de l'orgueil, c'est un acte de foi dans sa propre capacité à rebondir, à penser librement, à s'inventer chaque jour sans tricher.

Sa force tranquille est faite d'humour, d'un regard lucide sur les gens et sur la vie, et d'une immense envie de ne pas passer à côté de ce qui compte vraiment.

Car au fond, il n'a jamais cessé d'être ce petit garçon intrépide, qui, un matin d'automne, a montré au monde qu'aucune clôture, même peinte en rose, ne retiendrait jamais un cœur né pour la liberté.

Florian Galtier - Bloggueur à l'essai
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